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'''Bufferiser''' (tamponner) : gallicisme qui désige toute action d'amplification d'un signal, amplification destinée à rendre le signal sortant compatible avec l'étage suivant. | '''Bufferiser''' (tamponner) : gallicisme qui désige toute action d'amplification d'un signal, amplification destinée à rendre le signal sortant compatible avec l'étage suivant. | ||
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+ | '''By pass''' ('''bypass''') : Composant servant à faire passer un courant électrique continu au travers d'une cloison. Il est constitué généralement d'un tube fileté métallique, qui sert à maintenir la "traversée" au travers d'un alésage pratiqué dans la paroi à traverser, d'un isolant, généralement en céramique et plus rarement en plastique, et d'un conducteur central. L'association d'un conducteur coaxial, d'un isolant céramique et d'un corps également métallique (le tube fileté et son écrou de serrage) forme un condensateur. Parfois même, un tube de ferrite est intégré dans l'enrobage de céramique, afin d'ajouter un effet "self de choke" à l'ensemble. Le rôle principal de cet ensemble capacitif ou L/C est de faire passer un courant continu d'un coté à l'autre d'une cloison tout en interdisant le passage de tout signal alternatif HF (qui est couplé à la masse via le condensateur ou self/condensateur). En raison de cet effet capacitif, il ne faut pas utiliser un bypass pour acheminer un signal alternatif (train de données, courant HF etc) au travers d'un blindage. Il faut préférer employer des "traversées" Teflon. | ||
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+ | Un bypass est caractérisé par : sa capacité nominale (généralement entre quelques centaines de pf à 2 ou 10 nf), l'intensité maximale admissible (dépendant de la section du conducteur central) et sa tension de service dépendant de la tenue en tension du diélectrique en céramique (généralement 50 V, mais pouvant atteindre plusieurs kilovolts dans certains cas spéciaux). | ||
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'''Etage''' : terme générique désignant une portion de circuit remplissant une fonction précise. L'on parle d'étage démodulateur, d'étage BF etc. | '''Etage''' : terme générique désignant une portion de circuit remplissant une fonction précise. L'on parle d'étage démodulateur, d'étage BF etc. | ||
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'''One Shot''' : également désigné par le terme de "monostable" : circuit délivrant une impulsion unique sur un déclanchement. | '''One Shot''' : également désigné par le terme de "monostable" : circuit délivrant une impulsion unique sur un déclanchement. | ||
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+ | '''O.L.''' ou '''Oscillateur Local''' : Comme son nom l'indique, il s'agit d'un oscillateur, variable ou fixe, destiné à servir de référence de fréquence dans un système HF. Cet oscillateur local peut être une simple horloge, l'oscillateur destiné au mélange d'un étage "superhétérodyne", ou un oscillateur variable. | ||
== P == | == P == | ||
− | Point : désigne de manière générique l’endroit précis d’un circuit sur lequel on effectue une mesure. Voir « Point chaud » | + | '''Point''' : désigne de manière générique l’endroit précis d’un circuit sur lequel on effectue une mesure. Voir « Point chaud » |
'''Produits de mélange''' : rayonnements divers qui sont généralement le résultat des mélanges des harmoniques ou du mélange de deux signaux. Soit une fréquence F1 par exemple de 10 MHz mélangée à un signal F2 de 2 kHz. Les produits de mélange seront égaux à F1+F2, F1-F2, F1+2.F2, F1-2.F2, 2.F1+F2 etc etc. Un analyseur de spectre est précisément l'outil idéal pour mesurer les taux d'énergie de ces produits de mélanges et de ces harmoniques. Il fonctionne d’ailleurs lui-même en faisant appel aux produits de mélange de plusieurs oscillateurs. Voir « superhétérodyne » | '''Produits de mélange''' : rayonnements divers qui sont généralement le résultat des mélanges des harmoniques ou du mélange de deux signaux. Soit une fréquence F1 par exemple de 10 MHz mélangée à un signal F2 de 2 kHz. Les produits de mélange seront égaux à F1+F2, F1-F2, F1+2.F2, F1-2.F2, 2.F1+F2 etc etc. Un analyseur de spectre est précisément l'outil idéal pour mesurer les taux d'énergie de ces produits de mélanges et de ces harmoniques. Il fonctionne d’ailleurs lui-même en faisant appel aux produits de mélange de plusieurs oscillateurs. Voir « superhétérodyne » | ||
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+ | '''Résistance''' : composant -dipolaire- servant à limiter le courant électrique le traversant... mais pas que. Une "résistance pure" n'existe pas. Elle présente également au moins une composante selfique dont l'influence se fait sentir dans le domaine des hautes fréquences. L'unité de mesure de la résistance est l'Ohm | ||
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− | Sélectivité : capacité d'un poste radio ou d'un instrument de mesure des signaux à différencier deux signaux très proches l'un de l'autre. On considère généralement que l'on a à faire à deux signaux lorsque l'on mesure sur un spectredeux "pics" d'énergie distincts séparés au moins par un "creux" d'atténuation d'au moins 3 dB. | + | '''Sélectivité''' : capacité d'un poste radio ou d'un instrument de mesure des signaux à différencier deux signaux très proches l'un de l'autre. On considère généralement que l'on a à faire à deux signaux lorsque l'on mesure sur un spectredeux "pics" d'énergie distincts séparés au moins par un "creux" d'atténuation d'au moins 3 dB. |
− | Ce "pouvoir de séparation" caractérise la qualité d'un radiorécepteur. Un analyseur de spectre, comparativement, est nettement moins sélectif qu'un récepteur de | + | Ce "pouvoir de séparation" caractérise la qualité d'un radiorécepteur. Un analyseur de spectre, comparativement, est nettement moins sélectif qu'un récepteur de trafic |
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+ | '''Self''' : composant généralement dipolaire constitué d'une bobine de fil conducteur, et dont la principale caractéristique est de présenter une résistance élevée aux courants alternatifs (l'inductance). Une self pure n'existe pas, elle présente également des composantes ohmiques et capacitives que l'on peut mesurer avec un analyseur vectoriel. L'unité de mesure des selfs est le Henry. Synonyme : bobine, bobinage, solénoïde, inductance | ||
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Pour contourner ces difficultés, Ducreté décide de mélanger le signal à recevoir (f0, disons 10 MHz par exemple) avec un signal de fréquence proche (F1 =10,5 MHz). En sortie de mélangeur, on obtient donc deux fréquence, l'une de F0+F1 (20,5 MHz) l'autre de 500 kHz. La fréquence "haute" de 20,5 MHz est éliminée par un filtre passe bas ayant une fréquence de coupure prononcée (par exemple aux alentours de 1 MHz pour éviter toute ré-injection du signal du premier O.L.). Ne reste que la fréquence "basse" de 500 kHz, que l'on appelle Fréquence Intermédiaire (ou F.I.). Cette fréquence est à la fois facile à filtrer, à amplifier (pas de transistor exotique ou couteux) et compatible avec les limitations en fréquence qui affectaient les étages de "séparation" (ou démodulation) de la "porteuse" et du signal transmis. | Pour contourner ces difficultés, Ducreté décide de mélanger le signal à recevoir (f0, disons 10 MHz par exemple) avec un signal de fréquence proche (F1 =10,5 MHz). En sortie de mélangeur, on obtient donc deux fréquence, l'une de F0+F1 (20,5 MHz) l'autre de 500 kHz. La fréquence "haute" de 20,5 MHz est éliminée par un filtre passe bas ayant une fréquence de coupure prononcée (par exemple aux alentours de 1 MHz pour éviter toute ré-injection du signal du premier O.L.). Ne reste que la fréquence "basse" de 500 kHz, que l'on appelle Fréquence Intermédiaire (ou F.I.). Cette fréquence est à la fois facile à filtrer, à amplifier (pas de transistor exotique ou couteux) et compatible avec les limitations en fréquence qui affectaient les étages de "séparation" (ou démodulation) de la "porteuse" et du signal transmis. | ||
− | Ce procédé par changement de fréquence s'appelle superhétérodyne. Il est possible de cascader deux ou trois changements de fréquence lorsque l'on tente de recevoir des signaux transmis sur de très hautes fréquences (de l'ordre du Gigahertz par exemple). L'on parle alors de "double superhétérodyne" ou "triple superhétérodyne". Si le procédé permet d'effectuer des filtrages très efficaces et d'améliorer très nettement la "sélectivité" d'un poste radio, il a l'inconvénient de multiplier les risques de génération de "produits de mélange" indésirables, autrement dit de réception de signaux parasites provoqués par les multiples oscillateurs locaux. | + | Ce procédé par changement de fréquence s'appelle superhétérodyne. Il est possible de cascader deux ou trois changements de fréquence lorsque l'on tente de recevoir des signaux transmis sur de très hautes fréquences (de l'ordre du Gigahertz par exemple). L'on parle alors de "double superhétérodyne" ou "triple superhétérodyne". L'exemple ci-dessus précise que seul le produit de mélange "basse fréquence (500kHz) est utilisé. On appelle ce type de montage un "mélange infradyne". Si l'on avait utilisé le signal de 20 ,5 MHz, autrement dit le signal supérieur, le mélange aurait été dit "supradyne". |
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+ | Si le procédé permet d'effectuer des filtrages très efficaces et d'améliorer très nettement la "sélectivité" d'un poste radio, il a l'inconvénient de multiplier les risques de génération de "produits de mélange" indésirables, autrement dit de réception de signaux parasites provoqués par les multiples oscillateurs locaux. | ||
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+ | Le contraire technique d'un récepteur superhétérodyne est le récepteur à réception directe. Les récepteurs à définition logicielle dit "no F.I." (sans fréquence intermédiaire) peuvent être considérés comme des récepteurs à conversion directe. Il en est de même des récepteurs à super-réaction. | ||
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+ | '''Traversée''' : composant dipolaire constitué d'un conducteur central et d'un isolant coaxial, généralement en Teflon. Contrairement au Bypass, la traversée est neutre et ne présente pas ou très peu d'effet selfique ou capacitif, même à très hautes fréquences. On utilise des traversées pour faire passer des signaux (alternatifs, logiques, analogiques divers)d'un coté à l'autre d'une cloison métallique sans que ledit signal en soit altéré. Voir Bypass | ||
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+ | '''Trigger''' : Souvent employé, même en Français. Désigne de manière générique un circuit de déclanchement (littéralement : queue de détente, improprement appelée gachette). ex: trigger de Schmitt, circuit qui déclenche le passage d'un signal au niveau haut ou bas en fonction d'un seuil précis (également désigné par "squarer" ou circuit de remise en forme) | ||
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+ | '''VNA''' : Analyseur vectoriel. Il s'agit d'un instrument capable de fournir une série de mesures (atténuation ou gain, déphasage, impédance -avec ses valeurs réelles et imaginaires-...) caractérisant un composant ou sous-ensemble. Cet appareil est souvent confondu avec l'analyseur de spectre qui, lui, analyse non pas un composant mais un signal. Cette confusion vient notamment du fait qu'un analyseur scalaire -analyseur de spectre associé à un générateur HF variable, ou "Tracking Generator"- fournit certaines mesures comparables à celles délivrée par un VNA. Notamment la courbe d'amplitude d'un filtre, sa largeur de bande, l'atténuation d'un composant (S21). | ||
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== W == | == W == | ||
== X == | == X == | ||
== Y == | == Y == | ||
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Latest revision as of 13:11, 22 February 2012
Contents
A
Air, "En l'air" : Comme l'indique l'expression : patte de composant, sortie de circuit qui n'est forcé à aucun potentiel en particulier. Synonyme : "flottant"
B
Blindage : enceinte métallique reliée à la masse du circuit servant soit à confiner les rayonnements électromagnétiques générés par le circuit situé "dans" l'enceinte, soit à protéger le circtuit contre des sources de perturbation extérieures. Un blindage est généralement réalisé en tôle étamée (également appelé "clinquant") pliée, soudée à l'étain. L'épaisseur d'un blindagene dépasse généralement pas 4/10eme de mm.
Bufferiser (tamponner) : gallicisme qui désige toute action d'amplification d'un signal, amplification destinée à rendre le signal sortant compatible avec l'étage suivant.
By pass (bypass) : Composant servant à faire passer un courant électrique continu au travers d'une cloison. Il est constitué généralement d'un tube fileté métallique, qui sert à maintenir la "traversée" au travers d'un alésage pratiqué dans la paroi à traverser, d'un isolant, généralement en céramique et plus rarement en plastique, et d'un conducteur central. L'association d'un conducteur coaxial, d'un isolant céramique et d'un corps également métallique (le tube fileté et son écrou de serrage) forme un condensateur. Parfois même, un tube de ferrite est intégré dans l'enrobage de céramique, afin d'ajouter un effet "self de choke" à l'ensemble. Le rôle principal de cet ensemble capacitif ou L/C est de faire passer un courant continu d'un coté à l'autre d'une cloison tout en interdisant le passage de tout signal alternatif HF (qui est couplé à la masse via le condensateur ou self/condensateur). En raison de cet effet capacitif, il ne faut pas utiliser un bypass pour acheminer un signal alternatif (train de données, courant HF etc) au travers d'un blindage. Il faut préférer employer des "traversées" Teflon.
Un bypass est caractérisé par : sa capacité nominale (généralement entre quelques centaines de pf à 2 ou 10 nf), l'intensité maximale admissible (dépendant de la section du conducteur central) et sa tension de service dépendant de la tenue en tension du diélectrique en céramique (généralement 50 V, mais pouvant atteindre plusieurs kilovolts dans certains cas spéciaux).
Synonyme : freedthrough, feedthru
Voir aussi "traversée"
C
Capacité : Synonyme de condensateur
Point Chaud : désigne (généralement sur une self, une bobine) opposé à la masse, là ou le niveau d'énergie d'un signal est généralement le plus élevé. Peut être également utilisé pour désigner le coté positif d'un composant par opposition à la masse. Désigne également l'ensemble des fils sortant d'un transformateur à sorties multiples qui seront "en phase" lorsqu'un signal alternatif sera injecté sur l'enroulement primaire.
Coté piste, coté composant : désignent respectivement les faces inférieures et supérieures d'un circuit imprimé. Cette désignation est devenue totalement caduque avec l'arrivée des composants à montage de surface, puisque toutes les faces combinent composants et pistes. Mais la désignation demeure.
Cuivre : il s'agit-là d'une synecdoque désignant un circuit imprimé
D
Direct Digital Synthesis (DDS) : La synthèse numérique directe est une méthode pour constituer des synthétiseurs de fréquence de manière numérique. voir Synthétiseur de fréquence : PLL, DDS
E
Etage : terme générique désignant une portion de circuit remplissant une fonction précise. L'on parle d'étage démodulateur, d'étage BF etc.
F
Flottant : voir “en l’air” (air).
G
H
Harmoniques : rayonnements parasites multiples d'un signal de fréquence donnée. Généralement, les signaux carrés sont très riches en harmoniques impaires (F3, F5 et F7)
I
J
K
L
M
Mélange : combinaison de deux fréquences. Ce mélange peut être volontaire –par exemple mélanger un signal basse fréquence à un signal de fréquence considérablement plus élevée (dite fréquence « porteuse »). Il peut être également involontaire, provoqué par un manque de blindage entre deux étages ou par une induction entre deux parties de circuits. Voir « Produits de mélange »
N
O
One Shot : également désigné par le terme de "monostable" : circuit délivrant une impulsion unique sur un déclanchement.
O.L. ou Oscillateur Local : Comme son nom l'indique, il s'agit d'un oscillateur, variable ou fixe, destiné à servir de référence de fréquence dans un système HF. Cet oscillateur local peut être une simple horloge, l'oscillateur destiné au mélange d'un étage "superhétérodyne", ou un oscillateur variable.
P
Point : désigne de manière générique l’endroit précis d’un circuit sur lequel on effectue une mesure. Voir « Point chaud »
Produits de mélange : rayonnements divers qui sont généralement le résultat des mélanges des harmoniques ou du mélange de deux signaux. Soit une fréquence F1 par exemple de 10 MHz mélangée à un signal F2 de 2 kHz. Les produits de mélange seront égaux à F1+F2, F1-F2, F1+2.F2, F1-2.F2, 2.F1+F2 etc etc. Un analyseur de spectre est précisément l'outil idéal pour mesurer les taux d'énergie de ces produits de mélanges et de ces harmoniques. Il fonctionne d’ailleurs lui-même en faisant appel aux produits de mélange de plusieurs oscillateurs. Voir « superhétérodyne »
Pull-Up : résistance "forçant" une sortie de circuit soit à la masse (pull-down), soit au potentiel positif (pull-up) du circuit. Cette pratique est essentiellement utilisée en électronique numérique. La valeur d'une résistance de pull-up varie entre 1 et 10 k Ohms. Plus faible, elle risque d'accroitre fortement la consommation du circuit, plus forte, elle amortira le "retour" à l'état de repos choisi par le concepteur. Par principe, en electronique numérique, une entrée ou une sorie ne sont jamais laissées "flottantes". De plus en plus de C.I. intègrent des résistances de pull-up, ce qui évite d'avoir à les prévoir.
Q
R
Résistance : composant -dipolaire- servant à limiter le courant électrique le traversant... mais pas que. Une "résistance pure" n'existe pas. Elle présente également au moins une composante selfique dont l'influence se fait sentir dans le domaine des hautes fréquences. L'unité de mesure de la résistance est l'Ohm
S
Sélectivité : capacité d'un poste radio ou d'un instrument de mesure des signaux à différencier deux signaux très proches l'un de l'autre. On considère généralement que l'on a à faire à deux signaux lorsque l'on mesure sur un spectredeux "pics" d'énergie distincts séparés au moins par un "creux" d'atténuation d'au moins 3 dB. Ce "pouvoir de séparation" caractérise la qualité d'un radiorécepteur. Un analyseur de spectre, comparativement, est nettement moins sélectif qu'un récepteur de trafic
Self : composant généralement dipolaire constitué d'une bobine de fil conducteur, et dont la principale caractéristique est de présenter une résistance élevée aux courants alternatifs (l'inductance). Une self pure n'existe pas, elle présente également des composantes ohmiques et capacitives que l'on peut mesurer avec un analyseur vectoriel. L'unité de mesure des selfs est le Henry. Synonyme : bobine, bobinage, solénoïde, inductance
Superhétérodyne : Procédé de réception radio par changement de fréquence inventé par l'ingénieur Français Eugène Ducreté (père de ce qui allait devenir la Compagnie Thomson, puis Thalès). Aux débuts de la radio, il était techniquement impossible de pouvoir fabriquer des amplificateurs réellement linéaires sur de larges bandes ainsi que des oscillateurs variables à la fois stables et capables de varier sur un grand écart de fréquence. Pour contourner ces difficultés, Ducreté décide de mélanger le signal à recevoir (f0, disons 10 MHz par exemple) avec un signal de fréquence proche (F1 =10,5 MHz). En sortie de mélangeur, on obtient donc deux fréquence, l'une de F0+F1 (20,5 MHz) l'autre de 500 kHz. La fréquence "haute" de 20,5 MHz est éliminée par un filtre passe bas ayant une fréquence de coupure prononcée (par exemple aux alentours de 1 MHz pour éviter toute ré-injection du signal du premier O.L.). Ne reste que la fréquence "basse" de 500 kHz, que l'on appelle Fréquence Intermédiaire (ou F.I.). Cette fréquence est à la fois facile à filtrer, à amplifier (pas de transistor exotique ou couteux) et compatible avec les limitations en fréquence qui affectaient les étages de "séparation" (ou démodulation) de la "porteuse" et du signal transmis.
Ce procédé par changement de fréquence s'appelle superhétérodyne. Il est possible de cascader deux ou trois changements de fréquence lorsque l'on tente de recevoir des signaux transmis sur de très hautes fréquences (de l'ordre du Gigahertz par exemple). L'on parle alors de "double superhétérodyne" ou "triple superhétérodyne". L'exemple ci-dessus précise que seul le produit de mélange "basse fréquence (500kHz) est utilisé. On appelle ce type de montage un "mélange infradyne". Si l'on avait utilisé le signal de 20 ,5 MHz, autrement dit le signal supérieur, le mélange aurait été dit "supradyne".
Si le procédé permet d'effectuer des filtrages très efficaces et d'améliorer très nettement la "sélectivité" d'un poste radio, il a l'inconvénient de multiplier les risques de génération de "produits de mélange" indésirables, autrement dit de réception de signaux parasites provoqués par les multiples oscillateurs locaux.
Le contraire technique d'un récepteur superhétérodyne est le récepteur à réception directe. Les récepteurs à définition logicielle dit "no F.I." (sans fréquence intermédiaire) peuvent être considérés comme des récepteurs à conversion directe. Il en est de même des récepteurs à super-réaction.
T
Traversée : composant dipolaire constitué d'un conducteur central et d'un isolant coaxial, généralement en Teflon. Contrairement au Bypass, la traversée est neutre et ne présente pas ou très peu d'effet selfique ou capacitif, même à très hautes fréquences. On utilise des traversées pour faire passer des signaux (alternatifs, logiques, analogiques divers)d'un coté à l'autre d'une cloison métallique sans que ledit signal en soit altéré. Voir Bypass
Trigger : Souvent employé, même en Français. Désigne de manière générique un circuit de déclanchement (littéralement : queue de détente, improprement appelée gachette). ex: trigger de Schmitt, circuit qui déclenche le passage d'un signal au niveau haut ou bas en fonction d'un seuil précis (également désigné par "squarer" ou circuit de remise en forme)
U
V
VNA : Analyseur vectoriel. Il s'agit d'un instrument capable de fournir une série de mesures (atténuation ou gain, déphasage, impédance -avec ses valeurs réelles et imaginaires-...) caractérisant un composant ou sous-ensemble. Cet appareil est souvent confondu avec l'analyseur de spectre qui, lui, analyse non pas un composant mais un signal. Cette confusion vient notamment du fait qu'un analyseur scalaire -analyseur de spectre associé à un générateur HF variable, ou "Tracking Generator"- fournit certaines mesures comparables à celles délivrée par un VNA. Notamment la courbe d'amplitude d'un filtre, sa largeur de bande, l'atténuation d'un composant (S21).