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Une première tentative - de ma part - de maitriser ça a été le projet [[keskeou]]; il se trouve faire plus ou moins doublon avec un outil antérieur, pratiquement en place, réalisé par Laurent Escrivan.
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Une première tentative - de ma part - de maitriser ça a été le projet [[keskeou]]; il se trouve faire plus ou moins doublon avec un outil antérieur, pratiquement en place, réalisé par Lo^2.
  
 
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La connaissance des champs utiles, selon le type d'objet, permet de faire des étiquettes qui cernent au plus près la réalité de chaque objet.
  
On commence à marcher sur les plates-bandes du projet initié par Laurent Escrivan. Mais là où Laurent prévoit, pour décrire un objet, uniquement un champ nom, je prévois:
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* un type d'objet, feuille dans une taxonomie complète, minimisant les erreurs de synonymie, de saisie, ou simplement induites par la méconaissance de l'opérateur.
 
* un type d'objet, feuille dans une taxonomie complète, minimisant les erreurs de synonymie, de saisie, ou simplement induites par la méconaissance de l'opérateur.
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* pas d'information en clair. Seul élément lisible: Deux lettres, déduite d'un hash de la clef de la fiche informatique, aidant à retrouver l'objet dans une pile, sur une étagère, etc.

Latest revision as of 23:48, 6 February 2017

Inventaires et nomenclatures

Le lab regorge d'objets. Tant qu'on ne disposera pas d'outils simples et puissants pour repérer, ranger, cataloguer ces objets, le désordre actuel perdurera.

On peut bien sur faire appel à des volontaires pour mener des actions. Encore faut-il que ces actions s'inscrivent dans une trame. J'entend par là, essentiellement, une trame cognitive.

Une première tentative - de ma part - de maitriser ça a été le projet keskeou; il se trouve faire plus ou moins doublon avec un outil antérieur, pratiquement en place, réalisé par Lo^2.

Une deuxième tentative, orthogonale, est le projet coordou: doter le lab d'un système de coordonnées, si possible matérialisées.

J'entame ici une troisième tentative. Là encore, plus vaste que le strict besoin du lab, peut être partiellement remplie par d'autres outils: Une trame cognitive des Objets.

Objets:

Qu'est-ce qu'un objet? Un assemblage plus ou moins hétéroclite de matières diverses, avec une fonction pas trop difficile à identifier.

En première approximation, quelques attributs caractérisent un objet:

  • sa nature: quel genre d'objet c'est.
  • son état d'utilisabilité: neuf, en service, suspect, cassé.
  • le métier: électronique, plomberie, maçonnerie, mécanique... tournevis, marteau, pinces sont "multi-métiers" ce qui semble casser le modèle, mais la distinction semble pertinente, peut être y compris pour les objets multi-métiers: on n'a pas envie que le tournevis de mécanique, propre et pas émoussé, soit utilisé en maçonnerie.
  • L'autonomie: un objet autonome peut accomplir une tâche par lui-même. Les objets non autonomes sont par exemple:
    • les forêts
    • les fraises d'une défonceuse ou d'une fraiseuse.
    • les pieds d'une table.
    • vis, clous
  • son statut comptable: en gros, qui en est propriétaire; souvent le lab, mais pas toujours: outils prêtés par des membres, empruntés à Finsecur, loués, etc. Quand le lab est propriétaire, le statut peut être: usage libre service par les membres, empruntable hors du lab, etc. S'il est kc, il peut être hackable ou non.


Nature:

On a affaire à une infernale taxonomie, mais le découragement ne doit pas guider nos pas vers le bistrot du coin, et une biture somme toute assez peu productive. On trouve, en haut de notre taxonomie:

les composants:

Pièces destinées à être intégrées dans un ensemble, plus ou moins réutilisables après avoir été intégrées. On en trouve surtout:

  • en électronique: résistances, selfs, capas, circuits intégrés, connecteurs.
  • en mécanique: vis, écrous, rondelles, entretoises.

On pourra distinguer le composant de la pièce détachée: le composant est destiné à être intégré dans un ensemble, sa conception est antérieure à celle de l'ensemble. La pièce détachée est une partie d'un ensemble, elle a été conçue dans le cadre de cet ensemble, et ne présente pas d'intérêt en dehors. On trouve bien sur des objets au statut batard, intermédiaire, comme les pompes de machine à laver. Mais, comme disent les douaniers, une frontière poreuse, c'est toujours une frontière.


La matière:

Matière première plus ou moins pure, destinée à être transformée par un process. Elle se caractérise par:

  • son état: solide, gazeux, liquide, pateux.
  • son conditionnement: en bouteille, en poudre, en granulés, en fil (pda des imprimantes 3d), mais aussi:
    • en feuilles: Ba13, papier, tôles, bois.
    • en profilés: métal, bois ou plastique à usiner.
    • en rouleaux: kraft d'emballage, alu, paxalu, pq...
    • en sac: farine, platre, vermiculite.
    • en tube: colle, enduit, pâte
    • en pot: les mêmes, peinture.

Les outils:

Objets impliqués dans un process, dont ils sont sensés ressortir indemnes.

Sous catégorie: les machine: outils difficiles ou impossibles à bouger.

Les outils peuvent produire:

  • de la transformation: scier, limer, souder...
  • de la connaissance: mesurer.

L'appareillage électrique répond bien à ces différents critères. Mais on le classe d'ordinaire dans les appareils, pas les outils.

Les outils se classent naturellement par métier. Autres classifications:

Monolithiques:

Ça serait bien, un terme moins pompeux.

Outils peut être composés de plusieurs parties assemblées, mais qui restent solidaires pendant leur utilisation: marteau, fourchette, enclume, couteau, ciseau à bois, casserole, tournevis monobloc.

Articulés:

etau, pinces, casse-noix, fouet à manivelle.

Énergivores

pneumatiques, électriques, au gaz: perceuse, multimètre, etc.

Je n'explorerai pas plus loin ici cette catégorie, il y a des centaines de pages à remplir.

Les meubles:

tables, chaises, armoires, bureaux.

Utilisabilité

Là encore, un meilleur terme ne serait pas du luxe.

Le concept semble transverse aux catégories d'objets.

On a une gradation d'états d'usage:

  • neuf
  • usagé mais fonctionnel.
  • dégradé mais fonctionnel
  • inutilisable mais réparable: poignée à changer ...
  • hackable.
  • pour la benne.

Mais les terminologies diffèrent selon les catégories et les métiers.

Ce qui est frappant, c'est que le concept s'applique, quel que soit la catégorie d'objet:

  • outils: neuf, en service, à réparer, cassé mais sert encore...
  • composants: vis, circuits intégrés, peuvent être neufs, obsolètes, déposés avec plus ou moins de dégats ou de suspiscion.
  • matière: tôle déformée, étiquettes qui ne collent plus, colle périmée...

Non seulement le concept s'applique, mais il est pertinent: c'est une info dont on a salement besoin! Et qui est rarement disponible.

Et alors?

Cet inventaire à la Prévert ne présente d'intérêt que s'il permet des avancées concrètes. J'en vois deux:

Wiki des outils

D'abord, faire une petite enquête: un projet analogue n'existe-t-il pas déjà, dont on pourrait s'inspirer?

Wiki des outils: c'est un wiki:

  • basé sur wikimedia, ou autre.
  • ouvert, au delà du lab, aux labs de France et de Navarre qui partagent ce besoin.
  • avec une gouvernance type wikimedia: contrôle à posteriori.
  • avec une entrée par type d'outil
  • y accrocher les notices pdf, quand elles existent.
  • y coller les recommendations: formation, tours de main, dangers, procédures de maintenance ou de réparation (calibration, affutage, changement des charbons...)

en coopération avec wikimedia France?

Le wiki commence à être utile quand il comporte plusieurs centaines d'entrées, il commence à être complet quand il en comporte plusieurs dizaines de milliers.

note
il existe une liste des outils, sous wikipedia, chaque item renvoyant vers l'entrée wikipedia correspondante: https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_d%27outils

Étiquettes normalisées:

La connaissance des champs utiles, selon le type d'objet, permet de faire des étiquettes qui cernent au plus près la réalité de chaque objet.

On commence à marcher sur les plates-bandes du projet initié par Lo^2. Mais là où il prévoit, pour décrire un objet, uniquement un champ nom, je prévois:

  • un type d'objet, feuille dans une taxonomie complète, minimisant les erreurs de synonymie, de saisie, ou simplement induites par la méconaissance de l'opérateur.
  • d'autres attributs: métier, statut et usabilité.


Étiquettes, vraiment?

Étiquette: support papier, attaché à l'objet, fournissant les informations utiles le concernant. Elle peut être:

  • collée, ou attachée (cf étiquette sncf: comportant un oeillet, et un fil métallique.
  • manuscrite, ou imprimée.
  • unique, ou image, plus ou moins fidèle, de la "fiche" informatique correspondante.

L'étiquette pensée par Lo^2 est minimaliste:

  • pas d'information en clair. Seul élément lisible: Deux lettres, déduite d'un hash de la clef de la fiche informatique, aidant à retrouver l'objet dans une pile, sur une étagère, etc.
  • un code barre, remontant de l'étiquette à la clef, et donc à la fiche informatique qui porte, elle, toutes les informations.

Cette étiquette est donc uniquement un lien vers la fiche informatique, seule porteuse d'information. Elle n'est pas utilisable en l'absence de cette fiche.

Le système que je propose est:

  • redondant: mêmes infos sur la fiche et l'étiquette.
  • possiblement incohérent: les deux ne sont pas en phase.
  • plus résilient.

Résilience, et rapprochement:

résilience: capacité de fonctionner dans des conditions dégradées. En l'occurrence:

  • sans outil informatique
  • sans imprimante
  • sans électricité
  • sans compétence de l'opérateur (hum! hum!)
En particulier, deux manips sont possibles:
  • saisie, ou modification, sans informatique:
    • attacher une étiquette manuelle, avec uniquement les infos utiles sur le champ: métier, propriétaire, usabilité.
    • modifier l'état d'usabilité: forêt à affuter, multimètre hs...

La non cohérence doit rester limitée: il faut des "campagnes" de rapprochement:

  • saisie: repérer les étiquettes manuelles, faire la saisie, imprimer et fixer l'étiquette informatique, détruire la manuelle.
  • correction: repérer les étiquettes modifiées manuellement, saisir la modif, changer l'étiquette.
  • repérer les saisies n'ayant pas donné lieu à un nouvel étiquettage, procéder à cet étiquettage.

Métier et rangement

Si outils et matières ont un "attribut métier", il semble assez naturel de les ranger par métier: que les outils pour le bois ne jouxtent pas les outils de maçonnerie (sujet d'un échange récent sur la ml). Avec plusieurs avantages:

  • Le besoin de connaitre précisément l'emplacement de chaque objet est moins criant: chercher un outil dans une zone, c'est possible, le chercher dans le lab, c'est peine perdue.
  • le niveau de poussière et de sécurité est spécifique de la zone: une zone avec des outils dangereux sera assez naturellement d'accès restreint.
  • les responsables d'une zone deviennent naturellement responsables de son outillage.